«
Si j’étais Présidente de la République, je supprimerais la loi Evin pour ce qui
concerne le vin et je redonnerais à ce
produit DiVin sa dimension culturelle, patrimoniale, économique, par la
communication et l’éducation.
En
effet, le monde entier nous envie notre histoire du vin, nos terroirs, nos
cépages, nos paysages viticoles, nos vins, leur diversité, leur finesse, leur
élégance, leur complexité, leur puissance, leur sensualité.
Mais
hélas, dans notre propre pays, cette loi idiote autant qu’hypocrite dans ses
subtilités, d’une part, ne distingue pas le vin, produit noble, authentique,
historique, sociologique, d’un autre alcool.
Elle
ne permet pas d’autre part, de faire savoir et d’expliquer quelles sont les
valeurs et les atouts qui sont les siens.
L’amalgame
qui est entretenu entre : vin, alcoolisme, lutte contre l’alcool au volant et
la diabolisation du vin dans une politique prohibitionniste, amplifié par des
lobbys divers et variés contre le vin
ont montré leurs limites et leur
inefficacité.
Il
suffit !!!!
L’éducation,
la pédagogie, l’initiation à la dégustation responsable, à travers une
communication intelligente sont les meilleurs des recettes pour ne pas perdre
cette culture du vin et pour sensibiliser les jeunes générations à une consommation modérée et respectueuse.
Car
non le vin n’est pas un alcool comme un
autre et, non le vin ce n’est pas qu’un alcool !
Il
est navrant de voir qu’en France il se dépense trois fois plus d’argent pour
lutter contre le Vin que pour le promouvoir ou le valoriser. Il faut redonner
le goût du vin aux jeunes avant que l’on
ne soit obligé de créer une Semaine du Vin comme il existe une semaine du Goût
dans les cantines scolaires une fois par an…
Nous
possédons une alchimie magique des
terroirs ou « climats » en ce qui concerne la Bourgogne, que les pays du «Nouveau Monde » essayent de
copier ou de reproduire mais sans jamais l’égaler.
Le
benchmark français pour beaucoup de cépages, l’extraordinaire palette et
mosaïque d’appellations, les bienfaits sur la santé liés à une consommation
modérée et régulière, doivent pouvoir être explicités, promus et compris par
nos consommateurs ou futurs consommateurs.
Enfin,
n’oublions pas que le vin en France est générateur de balance commerciale excédentaire,
que les exportations de vin représentent 10.5 milliards d’€ de chiffre
d’affaires soit l’équivalent de 126 avions Rafales en 2011 !
Le
vin à partir du moment où il est consommé, dégusté, apprécié, avec modération,
est un plaisir, une émotion, un moment de partage et de convivialité, un
langage international et une quête de tolérance et d’échange.
Si
j’étais présidente, j’imposerais que du vin français soit systématiquement
présent dans les dîners et réceptions et que les conseils des ministres ou
toutes les négociations syndicales ou internationales se terminent autour du
verre de l’amitié… par un verre de vin rouge,
blanc, rosé ou effervescent.
Tout
un symbole ! »
Comme
disait Montaigne : «Versez leur du vin, ils vous feront de bonnes lois !»