mardi 9 avril 2013

article de presse


Yann Venner, écrivain, est tombé sous le charme des paysages bourguignons.
Journal Le BIEN PUBLIC 1/11/2011 Beaune

Ecrivain engagé, Yann Venner vient de sortir « Les coccinelles du diable ». Un thriller écolo qui s’inscrit dans le cadre des Climats de Bourgogne. Avec son prénom et son nom qui sonnent comme le granit, l’écrivain Yann Venner ne peut masquer ses origines : Breton, il est né, Breton, il demeure.
Cette origine si éloignée de la Bourgogne ne l’empêche pas d’arpenter la région, de la connaître et de l’apprécier. Pour preuve, après « Cocktail cruel », son précédent opus, il vient de publier « Les coccinelles du diable », son 6 e roman.
« Mes deux derniers ouvrages sont liés. On peut dire en quelque sorte que les Coccinelles du diable sont la suite logique de Cocktail cruel. »
Jusque-là, le rapport avec l’inscription des climats de Bourgogne au patrimoine mondial de l’Unesco semble bien flou. Sauf que ses deux derniers ouvrages, Yann Venner les situe dans la région, dans un domaine et un village imaginaires, posés non loin de Beaune. Plus encore, les climats comme le vin forment un cadre magnifique pour sa dernière intrigue.
« Les climats ne sont pas un personnage à part entière, mais dans mon histoire, on comprend combien ils sont importants, et qu’il faut les protéger à tout prix ».
Le ton est posé, la voix ne faiblit pas. Yann Venner parle de la nature, du rôle de l’homme en pesant chacun de ses mots. Et si dans son esprit, l’homme peut représenter un danger pour l’environnement, il sous-entend qu’il en est également, quand il le veut vraiment, son meilleur allié.
En Bourgogne par amour
Derrière son propos, on sent une admiration pour ces paysages, un attachement presque charnel à ces parcelles de terre plantées de ceps. C’est d’ailleurs l’amour qui l’a conduit à arpenter les coteaux, de Santenay à Nuits-Saint-Georges.
« En fréquentant une Beaunoise, j’ai découvert la Bourgogne. » Et sans doute aussi, il a appris à l’aimer. C’est donc tout naturellement qu’il a planté ses dernières histoires ici.
Parce qu’il l’affirme : « Il n’y a rien de plus universel que les climats. C’est quelque chose d’extraordinaire. Les classer à l’Unesco est pour moi une évidence ».
Il a d’ailleurs commencé à expliquer son soutien par cette phrase, qui est son message central. Soutien moral de la candidature, il la défend à travers ses livres, et en n’hésitant pas à l’évoquer lors de discussions.
En l’écoutant, on comprend pourquoi il lui arrive de délaisser plus souvent qu’à son tour ses côtes granitiques pour poser ses semelles sur la mosaïque argilo-calcaire des climats.

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